L’ŒIL RÉGIONAL

Art et Spectacle - Un automne chargé pour Léa Rivière

L’artiste peintre d’Otterburn Park, Léa Rivière, aura un automne fort chargé avec deux expositions dont l’une à Paris.
Il s’agira de sa première exposition dans la capitale française et canadienne. Elle avait toutefois déjà exposé ses œuvres en province.

 « C’est important pour moi daller dans les grandes villes du monde, a-t-elle mentionné à l’œil Régional. C’est là qu’on risque de faire le plus de ventes et d’obtenir le maximum de visibilité. »
L’exposition française qui aura lieu en novembre sera présentée à la galerie Napolitano, située à deux pas du musée d’Orsay. La directrice a été très intéressée par ses gravures au carborundum, un procédé mis au point par Henri Goetz. Heureux retour des choses puisque cette technique lui avait été enseignée par Michel Beaucage qui lui-même, s’était rendu à Paris pour l’apprendre.

La gravure au carborundum permet d’obtenir des zones de tonalités à la façon de l’aquatinte sauf que la surface grenelée est créée par collage d’une poudre de métal ( carborundum) laquelle a la propriété de retenir l’encre entre ses grains.

Son exposition intitulée Voyage au centre de la nuit se veut une interrogation sur nos liens secrets et complexes avec l’eau, l’obscurité, le passé et la mémoire. Ses œuvres ont le poisson fossile comme fil conducteur lequel symbolise l’inconscient.

LES LIENS SECRETS ENTRE LA FEMME ET LE CHEVAL

Auparavant , soit du 19 septembre au 8 octobre, Léa Rivière aura présenté une exposition de ses œuvres à la galerie d’Avignon, du 102, avenue Laurier Ouest à Montréal.

Dans cette exposition Léa Rivière explore les liens secrets entre la femme et le cheval. Une exposition qui se situe dans la continuité de celle présentée au Centre Culturel de Beloeil en 1998 où elle traitait du mystère de la femme et du sacré.

Ses toiles, explique l’artiste peintre, sont peuplées de femmes célébrant la vie. Souvent des textes sacrés et anciens se mêlent à leurs mouvements.

« Mon but n’a jamais été de faire passer un message, mais l’idée de contribuer à donner un visage féminin au sacré me plaît beaucoup, explique-t-elle dans un texte résumant sa démarche créatrice. Je suis toujours étonnée du peu de place réservé aux femmes dans la célébration des offices et du petit nombre de divinités féminines célébrées à travers le monde ».

Roger Lafrance