Un texte de Francis Labbé
« Il y a deux ans, Normand Latourelle, le directeur artistique et propriétaire du spectacle, a eu un coup de coeur dans le Vieux-Montréal pour une toile de Robert Johnson », raconte Jo-Anne Martin, directrice du développement de la marque chez Cavalia.
« Il l'a achetée, il est venu me voir et m'a dit : "Ça serait vraiment génial de faire une galerie d'art sous le chapiteau." Ça a commencé tranquillement. Au début, c'était 5 toiles, 10 toiles, 15 toiles et aujourd'hui, à Montréal, on a 28 toiles », poursuit Jo-Anne Martin.
Exposition des toiles de Léa Rivière
sous le chapiteau d'Odysséo
Exposition des toiles de Léa Rivière
sous le chapiteau d'Odysséo
Les artistes québécois populaires en Asie
Jo-Anne Martin, directrice, développement de la marque, Cavalia Odysséo Photo : Francis Labbé
L'expérience à Hong¸Kong et à Shanghai a été particulièrement significative. « Il y avait des artistes locaux, c'était plus ou moins intéressant pour eux, tout le monde était intéressé par les artistes québécois. Donc, ce ne sont que des artistes québécois qu'on expose », poursuit Mme Martin.
En tout, l'organisation affirme avoir vendu plus de 115 toiles. Lors de présentations du spectacle Cavalia, des toiles d'artistes québécois ont été vendues en Australie, à Singapour, à Taipei, à Séoul et à Hong Kong. Le nouveau spectacle Odysséo a quant à lui permis des ventes à Toronto, Dallas, Denver, Edmonton, Calgary, Boston, Washington, Seattle... et une première, mardi dernier, à Montréal.
Sous le chapiteau d'Odysséo
Sous le chapiteau d'Odysséo
Cavalia caresse d'autres projets. L'entreprise veut se doter d'un livre en hommage à ses chevaux, avec photos et tableaux d'artistes peintres. « On a contacté Raôul Duguay pour les textes », précise Jo-Anne Martin, de Cavalia.
L'entreprise aimerait aussi mettre sur pied une galerie d'art virtuelle afin que ses clients puissent acheter les oeuvres des artistes québécois avec qui elle fait affaire. « Cela permettrait aux acheteurs d'acquérir leur coup de coeur même si nous avons quitté la ville », ajoute Jo-Anne Martin.